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Pour Belfort, l'Humain d'abord !

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8 mars 2018

Carte scolaire 2018 : encore des fermetures

Parent d’élèves de l’enseignement public, j’apporte mon soutien à toutes les familles et enseignants du Territoire de Belfort, actuellement mobilisés contre des fermetures de classes, notamment dans le secteur du RPI de Fontaine. Le nombre d’élèves par classe est un facteur déterminant de la réussite scolaire. Quand les effectifs approchent les 30 élèves c’est la certitude que les plus fragiles ne pourront pas bénéficier d’une attention particulière même avec la meilleure volonté des enseignants.

M Macron, toujours fidèle à sa politique libérale et comptable, déshabille Pierre pour habiller Paul, en déployant sa mesure de 12 élèves par classe en Zone REP, sans recrutement supplémentaire d’enseignants.

Mr Macron continue en cela la politique de casse de l’école publique largement initiée par M Sarkozy, et soutenue à l’époque par les parlementaires de notre département, MM Zumkeller et Meslot (suppléant désormais de Mr Boucard). Actuellement les députés LR-UDI contestent les choix gouvernementaux, mais le programme de M Fillon était de la même veine. On notera donc que les cures d’opposition facilitent le changement de discours…

Dans l’immédiat la priorité est de contrer cette politique, ce qui est possible en se mobilisant partout pour obtenir le maintien des postes d'enseignants.

Bertrand Chevalier.

Ancien adjoint (PCF) au maire de Belfort, tête de liste « Pour Belfort, l’Humain d’abord »

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31 janvier 2018

Résultats du 1er tour de l'élection législative partielle

L'ampleur de l'abstention est le  signe d'une crise politique qui s'aggrave, contrairement au prétendu renouvellement qui serait issu de l'élection présidentielle de 2017. Quel que soit le vainqueur légal de dimanche prochain, sa légitimité en tant que représentant de la population de la première circonscription du territoire de Belfort est fortement atteinte.

Le parti communiste avait fait le choix de la non division à gauche, en soutenant Anaïs Beltran, candidate de la France Insoumise. Elle réunit le meilleur score à gauche, et arrive en troisième position, devant le FN. Ces éléments positifs ne doivent pas nous faire oublier pour autant que l'abstentionnisme a fortement touché l'électorat de la gauche, qui régresse globalement par rapport au mois de juin.

L'affaiblissement de l'extrême droite, qui paye ses divisons internes, est une bonne nouvelle, mais la porosité de ses idées avec la ligne adoptée par le  parti  LR doit nous inciter à rester vigilants face à  son influence délétère sur notre pays.

Entre la droite LR et la droite macroniste, toutes deux en accord pour une destruction des droits sociaux, pour accentuer l'autoritarisme du régime politique qui bafoue les  droits du parlement, qui pérennise l'état d'urgence et organise une France forteresse et inhumaine face au malheur des exilés, le parti communiste refuse de choisir.

Le camp progressiste n'est pas présent dans ce deuxième tour, alors qu'une majorité du peuple ne se reconnaît pas dans la politique du gouvernement Macron-Philippe elle est tellement désabusée sur sa capacité à exercer une influence qu'elle ne se déplace plus pour exprimer ses choix.

Le Parti Communiste soutient toutes les luttes de résistance aux méfaits du gouvernement  actuel, en particulier la mobilisation contre l'absorption d'Alstom par Siemens, et travaille activement à la reconstruction d'un rassemblement politique qui redonne l'espoir et soit en capacité de sortir le pays de l'impasse actuelle.

19 novembre 2017

Après la séance lamentable du 17 novembre à Montbéliard, ce qu'il manque au Conseil Régional !

Décidément, il y a un manque au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté : des conseillers qui soient d'authentiques relais des intérêts des salariés et sur lesquels les syndicats des fonctionnaires territoriaux pourraient réellement s'appuyer.

Sans avoir la prétention que cette seule présence changerait tout, la comédie à front renversé que se jouent majorité et opposition depuis l'élection, où chacun est dans un jeu de rôle, et cherche à brouiller les cartes politiques, en serait tout de même moins facile.

La majorité et la présidente, après s'être fait élire sous couvert d'une politique de gauche, puis avoir pour la plupart viré au macronisme, se prennent les pieds dans le tapis des difficultés à réaliser la fusion autrement qu'en la faisant payer aux agents et aux contribuables, tant est forte la contrainte budgétaire, dont ils portent la responsabilité, puisqu'ils ont soutenu un Président qui n'avait pas caché ses intentions en la matière.

L'opposition, dont la violence verbale est d'autant plus forte qu'elle partage totalement la ligne politique de soutien à l'austérité, fait flèche de tout bois et cherche à se refaire une virginité politique, indue, sur les déboires de l'adversaire auxquels elle-même n'échapperait pas, si elle était aux manettes, puisque les mêmes causes produisent les mêmes effets....

Le FN et l'ex-FN étalent leur « guéguerre » intestine de conquête de légitimité.

Ces jeux politiciens ne sont pas de nature à redonner du crédit à la politique et au fonctionnement des institutions.

En regrettant qu'il n'y ait en Bourgogne-Franche- Comté aucun conseiller régional issu de la liste l'Alternative à gauche, qui réunissait des citoyens et des partis authentiquement de gauche, dont le parti communiste, nous réaffirmons que :

– la fusion régionale ne saurait se solder par une régression de la situation des fonctionnaires territoriaux, alors qu'elle leur impose depuis des mois un surcroît de travail et de fatigue, avec nombre de déplacements pour certains. Le PCF soutient leurs revendications légitimes.

Il est impossible de mener des politiques régionales efficaces dans le cadre budgétaire imposé par le gouvernement : la baisse de 13 milliards d'euros de dépenses infligée aux collectivités locales sur le quinquennat, la suppression aux régions du fonds de 450 millions d'euros prévu en 2018 pour compenser l'acquisition de la compétence économique, la diminution des contrats aidés qui frappe la restauration scolaire dans les lycées et le mouvement associatif, la suppression de la contribution de l’État au financement de l'agriculture biologique, la baisse des budgets des agences de l'eau, etc.. De plus, le financement futur des régions par une fraction de la TVA feront d'elles les bénéficiaires del'impôt le plus inégalitaire qui soit.

 

Seules sont crédibles aujourd'hui les forces politiques qui s'opposent clairement à ces choix.

 Evelyne Ternant

secrétaire Franche-comté du PCF

11 novembre 2017

Alstom bradé à General Electric, puis à Siemens....

Alstom bradé à General Electric, puis à Siemens....

Comment défendre l'avenir industriel de l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt ?


Débat public à BELFORT


MERCREDI 15 NOVEMBRE à 20H


MAISON du PEUPLE, 1 place de la Résistance, salle 3.27


avec Damien Pagnoncelli, secrétaire de l'UD CGT du Territoire de Belfort
Olivier Kohler, syndicaliste CFDT d'Alstom-Belfort
Eddy Cardot, syndicaliste CGT d'Alstom-Belfort
Dominique Thiriet, syndicaliste CGT de General Electric -Belfort
et Frédéric Boccara, membre du CESE, membre des « économistes atterrés »


organisé par la revue Economie et Politique

21 octobre 2017

Annulation de la venue de Bruno Lemaire et avenir d'Alstom.

Le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, devait venir à Belfort pour présider le Comité de suivi de l'accord de 2016 relatif au maintien du site. Annulation définitive par crainte d'un accueil houleux des salariés, ? Report à une date jugée plus favorable ?

En tous cas, deux jours après avoir renoncé à se donner les moyens réels d’infléchir l'opération d'absorption d'Alstom Transport par Siemens, en rachetant les actions détenues par le groupe Bouygues, il voulait faire croire qu'il pourrait jouer un rôle en se contentant de participer "personnellement" à un comité de suivi.

Monsieur Le Maire essaie simplement d'enfumer les salariés d'Alstom. Le pouvoir réel de décision appartiendra à qui contrôlera la majorité du capital. Dans la branche transports, ce sera Siemens comme dans ce qui reste de l’activité énergie, c'est General Electric.

A Belfort, le constat que pourra faire le comité de suivi est clair : le programme de commandes promis l'an dernier pour éviter la fermeture du site ne se réalise qu'au compte gouttes. La pénurie de personnel et de pièces est organisée, pour accélérer la réduction d'activité.

D'autres sites sont menacés, notamment Ornans ou la direction veut réduire l'effectif, avec l'aide d'un consultant spécialisé, à moins de 100 personnes, contre 387 aujourd'hui.

Pour faire avaler la pilule aux salariés, M. Le Maire multiplie des promesses auxquelles personne ne croit. Souvenons nous de la précédente absorption de la branche Energie par GE, adoubée par son prédécesseur M. Macron ! Les 1000 emplois promis ont été transformés en 1000 emplois supprimés. Et 345 nouvelles suppressions se préparent à Grenoble, dans la branche Hydro. Tout aussi inquiétant, GE a annoncé hier son intention de vendre tout ou partie de sa filiale "Oil & Gas", ce qui ne manquera pas d'avoir un impact sur les sites français. En guise de stratégie industrielle, M. Le Maire et son ministre délégué en sont réduits à supplier GE de bien vouloir "améliorer" son plan social.

Quelle conception calamiteuse de la politique industrielle de la France et de l’Europe ! Aucune vision, aucune ambition. Capitulation devant la puissance des groupes américains ou allemands et devant les marchés financiers mondiaux, le tout au plus grand bénéfice des actionnaires comme Bouygues, qui, dans le dépeçage d'Alstom, auront touché près de 5 milliards d'euros de dividendes et primes en cinq ans ! Soit

D’autres choix sont possibles pour développer les services publics de l'énergie et du transport en France et en Europe. Nous préconisons la mise en œuvre de coopérations industrielles européennes réelles, entre égaux, et sous contrôle public comme ce fut le cas pour Airbus. Les besoins en transports ferroviaires sont immenses à l'échelle européenne.

Les régions, qui exercent les compétences en matière de transports infra-régionaux, de développement économique et d'aménagement du territoire, ont la responsabilité politique de ne pas laisser se défaire la filière ferroviaire sur le territoire national. Le silence de ce côté est assourdissant en Bourgogne -Franche-comté, alors que des communiqués élogieux sur l'accord Alstom-GE et ses 1000 emplois factices n'avaient pas manqué !

Les grands groupes du transport terrestre (SNCF, RATP, KEOLIS, TRANSDEV qui est contrôlé par la Caisse des Dépôts et Consignations, …) doivent aussi s'impliquer et être responsabilisés, y compris financièrement, pour donner de la cohérence à cette filière vivant des commande publiques.

C'est la convergence des luttes des salariés d'Alstom, de GE, de leurs sous-traitants, des salariés des bassins d'emploi concernés, ceux de la SNCF et de la RATP, et l'intervention des populations qui pourront faire aboutir ces propositions et mettre en échec la braderie organisée par le gouvernement de M. Macron pour imposer de tout autres critères de gestion que ceux du capital et de la rentabilité financière,

Le PCF rencontre et rencontrera les syndicalistes, les salariés et les habitants directement concernés par Alstom et GE pour construire ensemble une alternative.

 

Comité régional PCF de Franche-Comté

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3 mai 2017

Battons le Front National, et construisons une alternative progressiste.

Le Front National se trouve à nouveau au 2nd tour de l’élection présidentielle, bien plus fort qu’il ne l’était en 2002. Pourtant, derrière un nouveau verni social et républicain, il n’en a pas fini avec l’héritage le plus sombre de l'extrême-droite française.

En témoigne l’entourage proche de Marine Le Pen : Jean-François Jalkh, éphémère président du Front National rattrapé par des propos négationnistes, David Rachline, le directeur de campagne et maire de Fréjus aux fréquentations néo-nazies, Axel Lousteau et Frédéric Chatillon, des anciens du GUD dont la haine maladive des juifs a été révélée par une enquête d’ « Envoyé Spécial ».

Sur un autre registre, les amalgames nauséabonds entretenus par Marine Le Pen sur l’islam, le terrorisme et l’immigration, mettent en danger tout une partie de la population française.

Nous appelons nos concitoyens à infliger le 7 mai la plus grande défaite possible aux idées réactionnaires, car leur banalisation menace gravement nos libertés, nos lois, les droits des salariés et notre démocratie.  Elles visent ceux d’entre nous qui sont de nationalité étrangère, de confession musulmane ou juive, descendants de l’immigration, réfugiés en attente de régularisation. Elles menacent le droit des homosexuels et le droit à l’IVG.

Utiliser le bulletin de vote Emmanuel Macron ne constitue en aucun cas un ralliement à son projet, qui peut être contesté dès les élections législatives du mois de juin.

En effet les 7 millions de voix qui se sont portées au 1er tour sur Jean-Luc Mélenchon donnent un formidable élan à l’exigence de rupture avec l’ordre libéral actuel, c’est historique. Elles n’ont pas été suffisantes pour accéder au 2nd tour de l’élection présidentielle, mais elles constituent un immense espoir pour toutes les forces se réclamant de la transformation sociale, écologique et démocratique.

Dimanche, battons le Front National, et dès le 8 mai, travaillons à amplifier dans le Territoire de Belfort la dynamique porteuse de progrès social.

Mazouz Benlazeri, Eric Bezançon, Bertrand Chevalier, Muriel Ternant, militants communistes.

18 décembre 2016

Avalanche de courriers dans les boites aux lettres de la Pépinière !

Alors que la pétition pour le maintien d’un DAB rue Marc Sangnier bat son plein (plus de 1000 signatures au 18/12), les habitants de la Pépinière ont été navrés de recevoir sur ce sujet un courrier timbré de Mr Meslot, en plusieurs exemplaires à la même adresse. En effet, le maire a utilisé le fichier des listes électorales (reconnaissable car sur l’étiquette étaient mentionnés tous les prénoms de notre état civil), ce qui fait que des foyers ont reçu deux, trois, quatre ou cinq lettres identiques concernant le DAB !

Louable intention si le but est de donner du travail aux services de la Poste pour maintenir les emplois ; mais était-ce nécessaire d’envoyer plus de 2000 courriers pour dire… pas grand chose.

En fait, dans cette lettre Mr Meslot ne dit rien de plus que le contenu de la pétition citoyenne et annonce qu’il a lui aussi écrit à la direction de la Poste pour exiger le maintien du DAB.

Que le maire de Belfort soit présent sur ce dossier est normal et c’est son rôle, d’autant plus qu’il a fait acheter par la ville les locaux commerciaux de l’ancienne supérette. Mais il aurait été plus utile d’anticiper ces évènements, surtout qu’il existe des instances départementales réunissant collectivités locales, dont Belfort, et services de la Poste pour examiner les restructurations de cette entreprise publique.

Désormais toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour gagner ce combat, la clé étant sans équivoque la mobilisation citoyenne.

Un rassemblement aura lieu le 7 janvier à 10h devant l’espace commercial Rue Marc Sangnier pour faire le point et maintenir la pression sur la direction de la Poste.

7 décembre 2016

Des mesures à prendre pour lutter contre la pollution dans l’Aire Urbaine.

La pollution aux particules fines atteint des niveaux très élevées sur l’Aire Urbaine et ce depuis plusieurs jours. Cette situation risque de perdurer et fait courir de grands risques de santé aux personnes vulnérables. A ce jour seule la réduction de vitesse sur l’A36 a été engagée comme mesure concrète. Il faut aller plus loin et vite avec dans un premier temps des mesures d’urgence comme la gratuité des transports publics, bus et train, pour inciter les automobilistes à se reporter sur ces modes de transport non polluants.

Sur le long terme il faut développer les réseaux de bus et non réduire les dessertes et les fréquences comme l'a fait le SMTC90 dernièrement. Oui cela aurait un coût mais il est question de santé publique .

Par ailleurs il suffit de voir les files quasi ininterrompues de camions sur l’autoroute pour être convaincu de la nécessité de relancer le fret SNCF et le ferroutage. Cela peut être financé par une écotaxe et surtout par la taxation des énormes bénéfices des sociétés d’autoroute qui ont vu leur profit exploser sur le dos des usagers.

Le président de l’ARAFER (autorité de régulation des autoroutes) explique ainsi que « Les flux de trésoreries opérationnels dégagés ont permis de distribuer aux actionnaires des dividendes dont le montant a fait plus que doubler ». Ceux-ci ont en effet progressé de 127,5 %, à 3,3 milliards en 2015.

Cela tourne au scandale d’État ! Cet argent ne sert pas au peuple français. Il faut plutôt l’utiliser pour donner des moyens pour des transports modernes et écologiques.

C’est un enjeu majeur de santé publique et de développement durable.

7 septembre 2016

Alstom Transport: après les belles promesses, le cynisme et une catastrophe industrielle pour Belfort.

La colère et le dégoût se sont emparés des salariés d’Alstom Transport et de nombreux habitants du Territoire de Belfort, après l’annonce de la fermeture fin 2017 de l’unité de production de Belfort.

C’est tout à fait scandaleux et il ne faut pas laisser faire.

Avec ce départ programmé de plusieurs centaines de salariés, Belfort, berceau historique d’Alstom, serait frappé très durement dans son bassin d’emploi et dans son identité. De plus ce serait une terrible épreuve pour les salariés, leurs familles car ils seraient condamnés à partir travailler à Reishoffen ou dans d’autres sites.

Ce n’est pas acceptable.

Alstom doit se développer sur tout le territoire français dans un équilibre réfléchi.

Où sont les engagements pour l’avenir du secteur transport à Belfort au moment du rachat de la branche énergie d’Alstom par GE ?

Mr Meslot parle déjà de cellules de reclassement pour les salariés, c’est lamentable car l’heure n’est pas à la renonciation et à l’accompagnement de  la fermeture ! Il faut plutôt se mobiliser et faire renoncer la direction d’Alstom.

L’avenir industriel de notre ville est en jeu.

Les pouvoirs publics, les collectivités doivent agir au coté des salariés pour maintenir les emplois à Belfort.

Le PCF90 ne renoncera pas à la production ferroviaire d'Alstom à Belfort.

29 mars 2016

31 mars: Loi travail la carte des mobilisations

Contre le projet de loi travail de Myriam El Khomri retrouvez la carte des mobilisations dans toute la France

http://loitravail.lol/rassemblements/

A Belfort, manifestation à 10h, Maison du Peuple.

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